A l’occasion de la mise en œuvre
de ces nouveaux métiers, l’employeur envisage de maintenir ou d’embaucher des
salariés en classifications G4 et d’autres en G5. Ce serait une classification
« provisoire » puisque le métier cible serait bien classé en G5 selon
les propos répétés de la DRH.
Dans le même esprit la nouvelle
fiche métier prévoit une classification en G4 ou G5. Ainsi des salariés ayant
le même métier vont se retrouver avec des classifications différentes. Nous
savons que cette pratique existe notamment dans des équipes
« spécifiques ». On y constate des embauches en G4 avec une
perspective de passage en G5 au bout d’un an. Cette pratique se fait en
contravention avec l’accord d’entreprise qui ne prévoit en aucun cas ce type de
progression salariale.
La CFTC n’est pas opposée à
travailler sur les modes d’encouragements financiers (notamment à une
progression d’échelons plus rapide par exemple). Mais c’est un dossier complexe
qui nécessite une consultation des salariés et un travail des IRP.
Nous disons donc
aujourd’hui : pourquoi les seuls salariés en G4 devraient-ils être soumis
à cette pratique qui associe la montée en compétence sur un poste et le changement
de groupe ? Des directeurs ont-ils été embauchés à un groupe inférieur au
métier cible en attendant de prendre pleinement la mesure de leur poste ?
bien évidement non…
Nous redisons que cette nouveauté
qu’introduit l’employeur n’est pas acceptable et ne relève pas du domaine de
la négociation entre les organisations syndicales.
Nous demandons très clairement à
l’employeur de classer tous les CDS soutien d’EAT en G5 dès l’application des
nouveaux métiers. Il reviendra à l’employeur de former les CDS qui
n’auraient pas selon lui toutes les aptitudes au métier cible, et il reviendra
aux cadres d’accompagner les salariés dans leurs nouveaux métiers !