Nous
vous devons quelques informations au sujet de l'avancée du projet associatif,
des plans régionaux et du dialogue social.
Une rencontre est prévue entre les élus du Comité d’Entreprise et un bureau élargi du CA afin d’échanger sur les axes stratégiques du groupe. Nous saluons la programmation de cette rencontre.
Les
questions des rémunérations ont tendu le climat de la rentrée (voir NAO,
article du 14 Septembre)
Par
ailleurs, les propositions précises de
revalorisation des rémunérations des salaries impactés par le projet se font
attendre ! A trois mois du déploiement du projet, nous n’avons pas de chiffre à
vous communiquer. Combien d’échelons en + pour les salariés qui vont soutenir 2 à 3
équipes ? Idem pour tous les postes qui prennent une dimension régionale…
Nous ne pouvons les détailler ici. Aujourd’hui, l’employeur ne s’est pas encore
avancé sur ces revalorisations.
Ce
qui nous amène au deuxième point : Alors que les plans régionaux ont été finalisés
en mars, nous n'avons pas à ce jour le solde net de créations ou de suppressions
de postes prévues par région.
Les
premières projections de financement des plans régionaux montrent en effet que
l’enveloppe budgétaire est très largement insuffisante pour financer les plans
régionaux tels que demandés. Les régions vont-elles retravailler leurs
choix ? Quels critères d’arbitrage devront-elles utiliser? Définis par
qui ? Une incertitude pèse ainsi sur la création d’équipes spécifiques qui
pourraient « faire les frais » d’un très large dépassement de
l’enveloppe prévue pour le déploiement des plans.
L'employeur
ne nous dit pas non plus comment il va financer les postes prévus dans les 12
régions à moyen terme : en engageant des frais fixes importants (plusieurs
dizaines de postes) l’employeur consomme son enveloppe sur quelques années,
mais doit prévoir un retour à l’équilibre en trouvant de nouveaux financements
pour ses « nouveaux frais fixes ». Aujourd’hui, les élus ne savent
pas comment les salariés de la direction de la recherche de fonds travailleront…alors
qu’ils sont supposés augmenter les ressources du groupe... Cette recherche de
fonds nouvelle pèsera-t-elle aussi sur la Fondation et les régions ? L’adaptation
des fonctions supports nous posent aussi de nombreuses questions…
Nous
pointons donc la un problème de méthodologie récurrent : on avance, et
« l’intendance » est mise en tension et se pose des questions ! les
IRP passent pour les vilaines institutions !
Beaucoup
de salariés sont dans l’attente des décisions des CA. Nous pensons aux salariés
en CDD qui verront leur contrat se terminer au 31/12. Nous savons que bon
nombre de salariés attendent les votes du CA pour être rassurés sur leurs
affectations futures.
Nous
savons que les incertitudes pour les salariés concernés deviennent très
difficiles à vivre.
Compte
tenu de ces importantes incertitudes quant au projet lui-même, aux questions
salariales évoquées plus haut, les élus du CEC à l’unanimité (élus CFTC et CFDT)
ne pensent pas en l'état pouvoir émettre un avis sérieux sur ces plans. Ils
l’ont officiellement dit à l’employeur. Les retards qui s'en suivraient sont à
imputer à l'incapacité actuelle de l'employeur à fournir des informations
précises (Pour certaines demandées depuis plus d’un an) dans des raisonnables.
Avant
le 01 janvier 2016 (déploiement des métiers et des plans) l’employeur a le
temps de répondre clairement aux élus.