mardi 25 décembre 2012

L'équipe de la CFTC vous souhaite un Joyeux Noël, et de bonnes fêtes de fin d'année !

jeudi 6 décembre 2012

Dialogue


Vous êtes plusieurs à nous avoir demandé d’expliquer plus simplement les raisons pour lesquelles des élus CFTC ont démissionné des fonctions de secrétaire, trésorier et trésorier adjoint.

Les élus CFDT et CGT se sont alliés pour former une majorité au comité d’entreprise. 3 CFDT et 1 CGT sur 7 élus (nous avons 3 élus CFTC)
Cette nouvelle coalition a décidé de se lancer dans une logique procédurière et d’opposition quasi systématique à l’employeur.

Statutairement, le secrétaire et le trésorier occupent des fonctions de représentation de la majorité des élus. Nous ne voulions pas assumer une agressivité et une volonté de blocage des élus CFDT et CGT. Ces élus CFTC ont donc démissionné de leurs fonctions, mais pas de leurs mandats.

 La ligne syndicale  de la CFTC est claire et forte depuis sa création.

 Cette ligne, nous la résumons aujourd’hui par les deux points suivants :

1-      Quels que soient les désaccords entre l’employeur et les salariés, nous éviterons par principe les outrances verbales, les portes qui claquent et les haussements de voix. C’est aujourd’hui trop souvent l’ambiance répandue lors des séances des CEC. Nous n’avons aucune inimitié personnelle avec les personnes qui siègent au CEC, que ces personnes soient les représentants de l’employeur ou les élus des autres syndicats.  

2-     La CFTC assume une volonté de dialogue, de discussion, de médiation, de compromis autant qu’il est souhaitable et possible. Le recours aux tribunaux ou à la grève sont des outils à n’utiliser qu’avec grande prudence, surtout dans une association comme la nôtre qui ne vit que de sa bonne image auprès des donateurs.

 Nous refusons d’être considérés par la CGT et la CFDT comme des élus de connivence avec l’employeur. Tous nos écrits témoignent de notre indépendance, et de notre capacité à dire les problèmes très clairement.

Nous demandons à l’employeur de ne pas caricaturer la position des salariés en prenant prétexte des outrances de certains pour passer outre à l’obligation de discuter et de dialoguer de bonne foi avec les élus.

Les élus CFTC ont fait une proposition dans leur dernière déclaration. (Article « déclaration »).

L’agenda du projet doit être détendu et allégé.

La méthode du déploiement du projet doit être révisée. Trop de changements en même temps inquiètent et entrainent de la confusion.

 L’employeur pourrait par exemple :

- s’attacher à mettre en place les régions, nommer les directeurs de région et travailler avec eux à la suite de la mise en œuvre du projet.
- prendre le temps nécessaire pour travailler ensuite sur les métiers, en donnant de la souplesse et des marges de manœuvre aux directeurs et cadres qui connaissent les équipes et les capacités de changements acceptables. La commission GPEC devrait être consultée avant toute diffusion des projets au réseau.
- créer quelques nouveaux postes dans les régions pour permettre à ces régions de se développer. Les carcans de la politique des moyens constants nous semblent inadaptés à une période d’évolution et de croissance des équipes.

Notre association a la capacité de mener le développement de ce projet dans le calme et avec sérénité… Or, nous sommes entrés dans une période d’inquiétude et de crispation. Cela n’est pas normal.

Nous savons que la très grande majorité des salariés est attachée à l’association, à faire grandir les équipes, à répondre au mieux aux attentes des personnes âgées isolées.

Nous appelons chacun à faire des concessions et à entrer dans un vrai dialogue, dans le respect de toutes et tous.

Les élus CFTC  y sont prêts depuis longtemps.


Les délégués syndicaux

Gabriel Dufaure

Jean-Frédéric Bou

Le saviez-vous ?

1- Avec le billet de congé annuel SNCF, les salariés bénéficient d'une réduction de 25% sur le prix de leur billet (aller/retour) à l'occasion de leur congé annuel, une fois par an. Cela concerne uniquement les voyages d'au moins 200 Km.
Il est possible de bénéficier d'une réduction de 50% si, au moins la moitié du prix de l'aller/retour est financé avec des chèques vacances. Le montant de la réduction appliquée est basé sur le prix du billet aller/retour en seconde classe.
il est nécessaire de remplir et remettre un formulaire disponible en gare et en boutique SNCF. Ce même formulaire devra être signé par l employeur. Il s'agit d'une disposition légale qu'on ne peut vous refuser !
Pensez-y et parlez-en autour de vous !
2- Vos chèques vacances ont une date de péremption. Ils peuvent être échangés au plus tard 3 mois après la date d’expiration. Pensez aux délais d’acheminement et traitement auprès de vos élus du CEC
3 - les chèques cadeaux Noël ont aussi une date d’expiration ! si vous n'avez pas dépensé ceux de l'année dernière, faite vite !
4 -La subvention Kalidea de 50 euros expirera cet été pour la plupart des salariés, et en Décembre 2013 pour les nouveaux salariés.
5 -Sur Kalidea, vous pouvez maintenant acheter des Bons d’achat de toutes sortes, avec des réduction de 5 à 10 % 
Bonnes fêtes de fin d'année, et bon courage pour cette période intense au travail !

Vos élus CFTC au CEC

samedi 1 décembre 2012

nos retraites...

Retraites complémentaires

28 novembre 2012
Une négociation à très hauts risques
Les partenaires sociaux devront trouver des solutions pour pérenniser les régimes Agirc (cadres) et Arrco (salariés), plombés par l’envolée du chômage. La négociation a démarré le 22 novembre.
 
L’augmentation exponentielle du nombre de chômeurs ayant entraîné une baisse des cotisations, l’équilibre financier des régimes est aujourd’hui déficitaire de 4,5 milliards d'euros. Les conditions d'un équilibre financier à l'horizon 2017 sont à redéfinir, dans la continuité de l'accord de mars 2011. Les partenaires sociaux ont jusqu'au mois de mars prochain, période de revalorisation des pensions, pour y parvenir.
 
Pour le Medef, qui dès la première séance n’a pas fait dans les sentiments, les pensions doivent être gelées pendant trois ans ou sous-revalorisées pendant cinq ans (sous-indexation sur l'inflation).
 
D’autres pistes seront évidemment étudiées et discutées, comme l’augmentation du taux de cotisation. Là encore, si celle-ci se fait uniquement sur la part salariale (et non patronale), cela risque de faire grincer quelques dents. A fortiori, ces premières options restent à la charge des salariés et futurs retraités du privé, ce qui va contribuer à dégrader encore un peu plus leur pouvoir d’achat, durant leur période d’activité et aussi après. La dernière piste envisagée – la pire, du point de vue de la CFTC – serait d’allonger la durée d’assurance, ce qui aurait pour conséquence de décaler les moments de liquidation des régimes complémentaire et de base.
 
La CFTC rejette catégoriquement cette option, car elle s’accompagnerait, pour le nouveau retraité, d'une trop grande perte de pouvoir d'achat. Quel retraité voudrait, en effet, toucher une retraite incomplète, amputée de la partie complémentaire, pendant plusieurs mois, voire plusieurs années ? Ces régimes doivent rester complémentaires et donc concomitants.
 
Prochaine séance, le 14 décembre.
 
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