jeudi 15 mars 2012

Une déclaration importante des élus CFTC du CEC




DECLARATION DES ELUS CFTC
CEC extraordinaire du 9 mars 2012
Les élus CFTC constatent une nouvelle fois que le Comité d’entreprise est informé et consulté de manière précipitée. En effet, une partie des documents a été adressée aux élus 48 heures seulement avant leur examen en séance, bien qu’il avait été demandé à plusieurs reprises, un temps plus long.

De toute évidence l’employeur n’organise pas son planning prévisionnel en fonction de la consultation du CEC dans des conditions normales.

Dans sa communication auprès des salariés, l’employeur met en avant la consultation régulière des instances du personnel. En l’état, ces consultations sont trop « formelles » et trop peu participatives.

Le CEC doit être consulté dans des délais raisonnables et doit être intégré dans
le planning prévisionnel de la mise en œuvre du projet associatif.

Les élus CFTC souhaitent vivement connaître à quel moment le CEC sera consulté sur la question qui suit, essentielle à leurs yeux :

                Le projet pose le principe de l’équité des moyens. Quelle sont les conséquences de ce principe du point de vue du redéploiement des forces salariées tant au plan national qu’au niveau des régions ? En effet il ne peut être question d’attendre l’après AG 2013 pour que le CEC soit saisi des projets de l’employeur. 


La CFTC veut ensuite compléter sa déclaration par les questions et réflexions suivantes :


-          L’augmentation régulière et conséquente des ressources de l’association permettra t- elle de sortir de la « règle »  du déploiement du projet associatif « à moyens constants » ?
-          Si oui, où pensez vous créer des postes ? dans quelles régions ? et à quelles échéances ?

-          Document gouvernance : les élus CFTC demandent qu’il soit expressément écrit qu’un membre du CEC sera systématiquement invité au CA.
        De même, les élus CFTC demandent que les salariés soient invités de droit des   conférences de régions.

-          Il est dit dans la charte de l’association : « L’accompagnement est un projet collectif qui engage dans la durée un travail d’équipe entre bénévoles et salariés au sein de l’association ».

Dans le document tel que présenté nous ne voyons pas assez où s’élabore ce travail d’équipe. Si les salariés doivent s’éloigner des équipes d’action pour en accompagner plusieurs, et s’ils ne sont pas invités de droit à la conférence de région, où se fera concrètement la rencontre salariés/bénévoles dans l’esprit de la charte ?

-          Par ailleurs, la CFTC se demande pourquoi les acteurs des pôles support ne sont pas associés à la réflexion sur la mise en place des régions, et plus particulièrement sur l’Ile de France (CFPI, communication…) ?

-          La CFTC veut aussi se faire l’écho du mécontentement grandissant de très nombreux cadres et chefs de service. Ils se sentent peu ou pas assez reconnus dans leur expertise de terrain. Sur des sujets majeurs comme la régionalisation, ou les référentiels métiers - quand ils sont consultés - ils ne le sont qu’en fin de processus ! La CFTC se demande si ces méthodes non participatives favorisent la prévention des risques psycho-sociaux et l’accompagnement au changement tant prôné par l’employeur.

La CFTC a alerté il y a un an l’employeur en comité d’entreprise sur le sentiment de repli, de découragement et de fatigue de nombreux salariés au sein du groupe pfP. Cette alerte reste d’actualité.




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