En 2013, l’équipe
CFTC avait écrit l’article
ci-dessous ! Nous le proposons à
nouveau à votre lecture tant il nous parait d’actualité !
Le CA des petits
frères des Pauvres s’apprêtent à confirmer et surtout accentuer l’implication des acteurs petits frères des
Pauvres dans Monalisa notamment en invitant (d’aucun dirait en poussant) les
régions à s’impliquer dans les comités départementaux.
L’impact sur le
travail des CDS et des cadres de région a-t-il été mesuré ? Non, bien entendu !
Il est à parier que certains souhaiteront nous rassurer en nous disant que
cette invitation n’est qu’une invitation. Nous n’en croyons rien !
Les bénévoles et les
salariés des régions sont aujourd’hui très occupés à faire face aux
conséquences de la mise en place du projet associatif ! Les métiers ne
sont pas stabilisés, les diagnostics sont loin d’être terminés, les IRP n’ont
pas encore été consultés ! Aucun accord n’a été négocié avec les
organisations syndicales. L’injonction à participer aux instances Monalisa sera
vécue difficilement sur nombre de lieux. Elle sert visiblement à pousser les
équipes à s’ouvrir même contre leur gré à une dimension qu’elles ne peuvent ou
ne veulent pas prendre en compte ! Est-ce ainsi qu’on agit dans une
association comme la nôtre ?
Lorsque qu’en comité
d’entreprise vos élus interpellent l’employeur sur les difficultés
d’organisations des équipes et les inquiétudes quant aux sollicitations pressantes
des partenaires à créer de nouvelles équipes ou coopérations de travail, on
nous répond par des impératifs liées à considérations sociétales (que nous pouvons partager par
ailleurs) mais sans tenir compte en rien des risques graves de
déstabilisations de l’association elle-même ! Il y a lieu de
s’interroger !
Pour
rappel, ce que disait la CFTC en 2012 et 2013 :
Article d’Aout 2013 faisant suite à un article
d’octobre 2012
« Le
risque de confusion et de dispersion, peut-être même de dilution, menace-t-il
notre association ? Depuis 3 ans, projet associatif et nouveaux
plans ou dispositifs s’enchaînent et se télescopent. Nos dirigeants se rendent-ils compte de la confusion
qui règne dans leur communication et dans cette accumulation de
messages envoyés au terrain (aux salariés comme aux bénévoles) ? Ce qui nous semble être problématique et source de ce
sentiment de confusion et de dilution, c’est qu’il devient difficile de savoir
quel est le cœur de la mission des petits frères des Pauvres.
Que veut dire aujourd’hui accompagnement ? Vers quel public allons-nous en priorité, et pour faire quoi ?
Accompagnement
des grandes précarités, voisin’age, équipes inter partenariales Monalisa,
Sollicitions Malakoff-Médéric, Equipe d’action territoriales…tout ceci cohabite
et les cohérences ne semblent être claires que dans l’esprit de quelques
personnes… ! Ainsi, tout le monde se demande si son action est au cœur du
projet, ou en annexe, appelée à disparaitre ou à être valorisée !
Déjà le
mardi 23 Octobre 2012, nous
publiions ceci dans une rubrique Opinion (extrait) :
« Nous
pensons qu’il est urgent que nos dirigeants aient une écoute attentive de ces
besoins de terrain tant du côté des personnes accompagnées que de celui
des bénévoles afin que notre association ne perde pas son sens de la fraternité
dans un développement effréné. Certes le développement dont il s’agit est un
maillage du territoire (France et international) par des groupes pfP,
parce que les besoins sont là, criants. Mais nous ne sommes pas des sauveurs.
La question de l’urgence existe mais elle ne nous oblige pas à foncer, à
développer à toute vitesse, tout en se réorganisant et en prenant des risques
importants pour les femmes et les hommes qui œuvrent et pour l’avenir de
l’association elle-même.
Les
petits frères des Pauvres seraient-ils passés d’une humilité discrète, trop
discrète à une attitude effrontée de sauveuse ? »
En cette fin d’année 2014, nous disons que ces injonctions au développement et
ces confusions de missions et de publics vers qui aller deviennent insupportables
alors que le projet associatif n’est pas encore déployé.
Les élus CFTC se réservent
le droit de mener des actions plus fermes si l’employeur (CA et délégation
générale) ne revient pas à une gestion saine et prudente du projet associatif.
Tout à fait d accord ! Mais est que la délégation générale est en capacité de prendre en compte un point de vue différent du sien alors qu elle suit sa route sans tenir compte des réalités - diverses du terrain et de l état de santé des troupes ? Est ce qu un membre du CA osera émettre un avis différent de celui du délégué général en séance ? Dans une association de citoyens engagés cela devrait etre possible mais chez les.petits freres en 2014 ?
RépondreSupprimerLe CA dit visiblement amen à tout...
RépondreSupprimervous avez raison
RépondreSupprimerle développement n'est pas maîtrisé, les métiers et les régions pas en place, les concepts virevoltent ! bref, nous sommes entrés dans une zone bien dangereuse en toute bonne conscience de la part de nos dirigeants probablement !