DECLARATION des élus CFTC en présence de Jean-François Serres
CEC EXTRAORDINAIRE 15 novembre 2012
Les élus CFTC redisent une
nouvelle fois leur très vive inquiétude au sujet des conséquences du déploiement
du projet associatif sur les métiers et conditions de travail des salariés.
Le premier
Les résultats du travail du groupe
de préfiguration nationale ne sont toujours pas présentés aux IRP.
Nous invitons l’employeur à
présenter un projet qui expose très explicitement les conséquences des
changements de métiers qu’il compte proposer aux salariés CDS, CRDVA, chefs de
service et directeurs ainsi que les changements d’organisation prévus pour
animer les équipes localement. Les élus CFTC insistent fortement sur la
nécessité de sortir de définitions trop vagues (« postures » et
« identités professionnelles») pour entrer dans le détail des propositions
des nouveaux métiers.
Les élus CFTC ne pourront et ne
voudront pas se prononcer ou émettre un avis sur les outils mis à disposition
des métiers CDS, tant que ces métiers et les nouvelles organisations ne seront
pas clairement exposés.
Ainsi, nous refuserons catégoriquement
d’émettre des avis sur Kiosque, Voisinage, le télétravail et les lieux de
travail, ou tout autre projet qui aura un impact sur le travail des salariés.
C’est un préalable
incontournable.
Ce premier point nous conduit à
penser que l’employeur ne tiendra pas les délais qu’il s’est lui-même imposé.
Ce dernier doit impérativement proposer
un nouveau calendrier de travail, plus humain et plus raisonnable. L’employeur
dit lui-même qu’aucune contrainte extérieure n’oblige à tenir ce rythme. (lettre
aux salariés de novembre).
Le deuxième :
Dans la note adressée aux élus pour le CEC du 16 Novembre,
l’employeur tente de rassurer ces derniers en expliquant que la
convention « Malakoff Médéric » n’a servi qu’à trouver des fonds et
n’aura aucune conséquence pratique sur la vie des régions.
Il envisage pourtant dans cette
même note et pour la première fois de manière clairement exposée, une poursuite
de la croissance des effectifs bénévoles à la hauteur de + 10 % par an sur
plusieurs années, arguant que les effectifs croissent à ce rythme depuis 2007.
L’employeur oublie peut-être de
préciser que depuis 2007, les effectifs CDS ont augmenté d’une vingtaine d’ETP.
Ce sont aussi ces effectifs qui créent une dynamique de croissance encore
mesurable aujourd’hui.
Nous demandons donc à
l’employeur : Où sont les nouveaux moyens mis au service des
régions ?
Ainsi, l’employeur s’engage
dans un plan de développement qui ne dit pas son nom, et mobilise ses cadres
dans cette perspective, parlant même du développement comme d’un levier au
changement.
L’employeur compte donc sur une
capacité de nouveaux métiers à accompagner ce développement, sans même avoir
encore abouti à des définitions de métiers précises ! Penser le
développement alors que les métiers sont encore loin d’être définis, négociés
et acceptés par tous n’est pas raisonnable et même dangereux du point de vue des
risques psychosociaux pour les personnes concernées.
Nous doutons de l’innocuité de
cette convention sur le quotidien des salariés en région. Nous pensons qu’il
est impossible qu’un un tel déploiement dans les textes n’ait aucune
conséquence dans le travail de terrain des directeurs, chefs de service, CRDVA,
CDS.
Nous déplorons que cette
convention ait été signée sans concertation/information préalable, à fortiori
dans le contexte actuel. Cela nous semble ni respectueux des procédures, ni respectueux
des représentants des salariés.
Les agents de « Malakoff »
ont déjà contacté les salariés travaillant sur des lieux différents pour
avancer concrètement à la mise en place de ce nouveau partenariat. Dans
certains cas, ce sont les agents de Malakoff qui ont informé les salariés de
l’existence même de cette convention.
Les salariés qui auront à
porter le développement sur le terrain en lien avec cette convention sont tous
de très bonne volonté, mais ressentent légitimement une injonction au
développement peser sur leur épaules sans accompagnement et sans recevoir les
moyens supplémentaires pour mener à bien leur mission.
Présenter cette convention
comme un simple plan de financement ne nous semble pas juste et ne tient pas
compte des dynamiques de terrain.
Tout ceci renforce notre
inquiétude.
Le troisième : une réorganisation de l’équipe dirigeante qui nous
inquiète.
Le secrétaire général dit ne
plus pouvoir assumer correctement ses missions et a proposé au CA de renforcer
l’équipe dirigeante.
Le CA ne lui accorde pas de
moyens RH supplémentaires, mais autorise une ponction de temps de travail
disponible sur des directeurs de deux structures. Le CFPI et une autre
direction (laquelle ?).
Avec cette nouvelle
organisation, nous ne pensons pas que le secrétariat général réduise ses
sollicitations auprès de ses collaborateurs et nous avons des inquiétudes sur
les nouveaux chantiers que ne manqueront pas d’ouvrir l’équipe dirigeante.
Le risque de « burn
out » de directeurs et cadres est manifeste et déjà présent. Là aussi,
nous demandons un changement du calendrier du déploiement du projet.
vous résumez bien les problèmes !
RépondreSupprimerMerci !!!!!
vous ne dites hélas pas tout du bordel dans cette asso...mais il vous faudrait plus d'un article
RépondreSupprimerils font quoi les administrateurs ? comme au Sénat, ça dort ?
RépondreSupprimer