mardi 23 octobre 2012

Ça déborde...


 La signature de la convention Malakoff Mederic en l’absence de concertation, la grosse goutte qui fait déborder le vase…  


Beaucoup d’entre vous ont entendu parler de la convention passée  par les petits frères des Pauvres et une caisse de retraite complémentaire, Malakoff Mederic.

Que prévoit dans les détails cette convention ?

Rien de moins que la création de 40 nouvelles équipes d’action en région, (sans compter la création de nombreuses  équipes Voisin’âge) pour les années 2013 et 2014. Les régions et lieux où doivent se créer les équipes sont nommées et planifiées.
L’association doit mettre les moyens pour que ces équipes soient créées  et en contre partie, cette caisse de retraite versera 1,5 millions d’euros à l’association sur 3 ans.

Les équipes locales, les Fraternités, les bénévoles, les cadres directeurs, CRDVA et cadres intermédiaires, les représentants élus du CEC et délégués syndicaux des salariés ont ils été consultés sur la faisabilité et la pertinence de ce partenariat ainsi que sur l’impact sur le travail des salariés ? Non…

Les métiers, les organisations des régions ne sont pas encore en place, mais l’employeur lance un plan de développement très ambitieux.
Pourquoi cette précipitation ?
Est-ce une défiance vis-à-vis des acteurs locaux ?
Est-ce le développement imposé qui devient aujourd’hui le levier au changement, coûte que coûte ?

Il sera nécessaire de réussir ce partenariat et d’obtenir des résultats réels et tangibles sur le terrain. Même si l’employeur s’en défend déjà, comment  les obligations de moyens ne deviendraient-elles pas sur le terrain pour les salariés (CDS et Cadres) des obligations de résultats ? 
Nous souffrons tous de ces méthodes.

Plus largement, nous pensons qu’une révision complète des méthodes de management du projet associatif est urgente et nous demandons clairement à l’employeur :
·      - De mettre sur la table ses projets et intentions de redéploiement des forces salariées sur les   régions.  
·   - De communiquer rapidement des résultats des travaux du groupe de travail de préfiguration nationale
·     - à ce que les moyens de soutien au développement des moyens nouveaux, concrets et réalistes et non plus hypothétiques.  

L’employeur prévoit une série de CEC extraordinaires,  sans annoncer l’ordre du jour aux élus : Le CEC devrait donc siéger presque tous les 15 jours pour examiner une série de projets qui risquent d’expédier une série de décisions avant la prochaine AG 

Les élus et l’ensemble de la section syndicale CFTC souhaitent vivement que la négociation redevienne le maître mot du projet, le maître mot des rapports entre l’employeur et les salariés, et le maître mot du cœur de la vie associative. Nous pointons ici et là des comportements de peurs et de replis sur soi.
Ce n'est pas admissible.


La section CFTC s’est construite sur une volonté de dialogue avec les salariés et l’employeur et cela reste notre ligne de force et de conduite.  Nous le redisons, les salariés sont pour la plupart ouverts aux évolutions et à la croissance : Nous souhaitons accompagner cette bonne volonté, mais aujourd’hui, nous disons à l’employeur : écoutez  l’ensemble des salariés !







1 commentaire:

  1. ouais, et on nous bourre le mou sur le developpement sans en dire un mot en réunion nationale !!! quelle confiance

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A vous la parole