Les séances du CEC du 19 octobre et du 15 novembre ont marqué un tournant dans les relations entre ses membres.
Jusque là, en dépit des différences légitimes et de divergences dans l’appréciation de certaines questions intéressant les intérêts des salariés du « groupe »des petits frères des Pauvres, les membres élus sur des listes différentes avaient su adopter l’attitude nécessaire pour permettre un fonctionnement normal du comité et décider d’avancées pour les salariés.
La représentation CFTC, quoique minoritaire en voix (3 élus titulaires sur 7, la CFDT en ayant 3 et la CGT 1) avait accepté, à la suite du dernier renouvellement du CEC en avril 2011, d’exercer les fonctions de secrétaire, de trésorier et de trésorier adjoint (tous trois élus à l’unanimité).
Lors des séances du 19 octobre et du 15 novembre, la représentation CFDT et CGT a choisi de faire passer en force et illégalement des décisions lourdes de conséquences sans en avoir à aucun moment préalablement discuté ni même prévenu les élus CFTC, le secrétaire et les trésoriers.
Ils ont notamment choisi de déclencher un droit d’alerte sur le projet Kiosque. (*)
Ils ont aussi décidé que le Comité d’Entreprise paierait sur son propre budget de fonctionnement un cabinet d’expertise pour l’assister sur des questions complexes. Les élus CFTC ne sont certes pas hostiles à une telle décision - le vote du CEC en séance du 15 Juin l’établit-mais ils contestent la méthode utilisée !
Ne revendiquant aucun « droit » sur leurs fonctions, les élus CFTC refusent d’être pris en otages par qui que ce soit.
Les élus CFTC contestent ces pratiques illégales, les outrances verbales et une nouvelle fois les règlements de comptes personnels. Ils refusent de s’engager dans une bataille juridique et procédurière contre l’employeur sur des aspects si parcellaires.
Les élus CFTC préfèrent se concentrer sur les enjeux majeurs du projet associatif comme vous nous le demandez ! (voir l’article « DECLARATION » ci dessous)
Les élus CFTC ont donc démissionné de leurs fonctions de secrétaire, de trésorier et de trésorier adjoint.
Bien sûr, ils conservent leurs mandats d’élus au CEC pour continuer d’œuvrer, avec les autres élus CFTC et la section syndicale CFTC, à ce qui leur parait correspondre à l’intérêt des salariés des petits frères des Pauvres.
(1) un droit d’alerte sur Kiosque, c’est prendre le sujet par le petit bout de la lorgnette.
Kiosque n’est qu’un élément de ce qu’introduisent au quotidien les nouvelles technologies de communication et d’information.
Téléphone portable, télétravail, massification de la communication par mail, Voisin’âge, Kiosque... sont un ensemble qui va bouleverser les conditions de travail.
Et plus largement, c’est l’ensemble de la conduite du projet qui inquiète la CFTC (voir ci-dessous)
c'est bien ! c'est courageux ! la situation est grave et certains metent de l'huile sur le feu sans se soucier des conséquences
RépondreSupprimerMais la direction devait vous ecouter
employeur et syndicalistes extrémistes s'entendent donc finalement très bien en jouant aux cons tous les deux
RépondreSupprimeril y a des méthodes de certains qui me dépassent !
RépondreSupprimerTenez bon
merci
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