jeudi 5 décembre 2013

Tout ça pour ça...

Après des mois de tension et de conflits, la CFDT et la CGT retirent leurs procédures judiciaires contre l’employeur. Ces procédures visaient à la suspension du projet associatif, au retour à la situation initiale de 2010 et à la condamnation de l’association à une astreinte pénale de 200 000 euros par nouvelle équipe depuis cette date.
Au regard de ce qui a été obtenu et qui est dérisoire, nous pouvons très clairement affirmer que ces agitations n’avaient qu’une visée essentiellement électorale… Comment ne pas en être choqué quand on voit le risque pris pour l’image de notre groupe et pour nos emplois ?
Des peurs ont été agitées, des situations personnelles instrumentalisées… Cette séquence se traduit donc par des heures et des heures perdues qui n’aboutissent qu’à reprendre des éléments déjà sur la table et qui auraient dû être travaillés dans la négociation ! Et nous le demandons : qui va payer les frais d’avocat de cette mascarade ?
Espérons que les salariés qui se sont « laissés prendre » à ce jeu de tension parviendront à dépasser tout cela sans trop d’amertume et garderont malgré tout confiance en la  représentation syndicales. Pour l’heure, nous attendons la fin des élections. Nous pouvons déjà affirmer que si nous sommes majoritaires au comité d’entreprise, nous proposerons à des élus concurrents de partager des responsabilités dans cette instance.
Nous demanderons la réciprocité pour les CHSCT. L’unité des salariés et le sérieux du traitement des dossiers nous semblent prioritaires. S’ouvre devant nous une nouvelle période où la CFTC sera particulièrement vigilante à la qualité du dialogue social et aux engagements pris devant les instances représentatives du personnel. La mise en place des directeurs de régions, les diagnostics et l’organisation des régions devront se faire avec des méthodes participatives et professionnelles.
Les graves tensions sociales que nous venons de traverser n’ont pu être exploitées par certains qu’à cause des graves carences  de management. Celles que nous avons relevées et décriées depuis 3 ans. Aucun bouc émissaire ne devra être cherché. C’est une méthode d’accompagnement au changement mal pensée et chaotique qui est en cause. L’équipe de direction doit s’astreindre aux mêmes formations au management suivies par exemple par les cadres intermédiaires, puis doit les mettre en pratique.
Par ailleurs, il est important qu’employeur et organisations syndicales cessent de se focaliser uniquement sur les métiers CDS soutiens d’EAT. Les salariés des fonctions support, les saisonniers, les cadres intermédiaires, etc… doivent aussi avoir l’attention de tous.
La CFTC continuera à porter des revendications un peu plus solides qui n’apparaissent nulle part dans l’accord (CGTCFDT/Employeur) .
Par exemple : Paiement des heures décalées ou travaillée en week-end, classification des nouveaux métiers CDS en G5, ouverture d’une négociation sur les nouvelle technologie (mail, télétravail, etc…), contrat de génération permettant au salariés les plus expérimentés d’accompagner de jeunes salariés, etc.…


4 commentaires:

  1. très drôle le taxi dans les ZUS ! Comiques nos têtes brulees !

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  2. je suis très surprise de voir que la clause de mobilité serait à nouveau retirée dans le document signés par les autres syndicats! elle l'est depuis 2011 !!! de qui se moque-t-on ? est-ce pour remplir un accord vide ???

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  3. la CFDT agite des peurs, puis les exploite ! et dit ensuite qu'elle a réussi un accord qui se révèle vide ! CQFD !

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  4. CQFD : un nouveau syndicat ?

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A vous la parole