Après des mois de tension et de
conflits, la CFDT et la CGT retirent leurs procédures judiciaires contre
l’employeur. Ces procédures visaient à la suspension du projet associatif, au
retour à la situation initiale de 2010 et à la condamnation de l’association à
une astreinte pénale de 200 000 euros par nouvelle équipe depuis cette
date.
Au regard de ce qui a été obtenu et
qui est dérisoire, nous pouvons très clairement affirmer que ces agitations
n’avaient qu’une visée essentiellement électorale… Comment ne pas en être
choqué quand on voit le risque pris pour l’image de notre groupe et pour nos
emplois ?
Des peurs ont été agitées, des
situations personnelles instrumentalisées… Cette séquence se traduit donc par
des heures et des heures perdues qui n’aboutissent qu’à reprendre des éléments
déjà sur la table et qui auraient dû être travaillés dans la négociation !
Et nous le demandons : qui va payer les frais d’avocat de cette
mascarade ?
Espérons que les salariés qui se
sont « laissés prendre » à ce jeu de tension parviendront à dépasser
tout cela sans trop d’amertume et garderont malgré tout confiance en la
représentation syndicales. Pour l’heure, nous attendons la fin des élections.
Nous pouvons déjà affirmer que si nous sommes majoritaires au comité
d’entreprise, nous proposerons à des élus concurrents de partager des
responsabilités dans cette instance.
Nous demanderons la réciprocité pour
les CHSCT. L’unité des salariés et le sérieux du traitement des dossiers nous
semblent prioritaires. S’ouvre devant nous une nouvelle période où la CFTC sera
particulièrement vigilante à la qualité du dialogue social et aux engagements
pris devant les instances représentatives du personnel. La mise en place des
directeurs de régions, les diagnostics et l’organisation des régions devront se
faire avec des méthodes participatives et professionnelles.
Les graves tensions sociales que
nous venons de traverser n’ont pu être exploitées par certains qu’à cause des
graves carences de management. Celles que nous avons relevées et décriées
depuis 3 ans. Aucun bouc émissaire ne devra être cherché. C’est une méthode
d’accompagnement au changement mal pensée et chaotique qui est en cause.
L’équipe de direction doit s’astreindre aux mêmes formations au management
suivies par exemple par les cadres intermédiaires, puis doit les mettre en pratique.
Par ailleurs, il est important
qu’employeur et organisations syndicales cessent de se focaliser uniquement sur
les métiers CDS soutiens d’EAT. Les salariés
des fonctions support, les saisonniers, les cadres intermédiaires, etc… doivent
aussi avoir l’attention de tous.
La CFTC continuera à porter des revendications un peu plus solides
qui n’apparaissent nulle part dans l’accord (CGTCFDT/Employeur) .
Par exemple : Paiement des heures décalées ou travaillée en week-end, classification des nouveaux métiers CDS en G5, ouverture d’une négociation sur les nouvelle technologie (mail, télétravail, etc…), contrat de génération permettant au salariés les plus expérimentés d’accompagner de jeunes salariés, etc.…
Par exemple : Paiement des heures décalées ou travaillée en week-end, classification des nouveaux métiers CDS en G5, ouverture d’une négociation sur les nouvelle technologie (mail, télétravail, etc…), contrat de génération permettant au salariés les plus expérimentés d’accompagner de jeunes salariés, etc.…
très drôle le taxi dans les ZUS ! Comiques nos têtes brulees !
RépondreSupprimerje suis très surprise de voir que la clause de mobilité serait à nouveau retirée dans le document signés par les autres syndicats! elle l'est depuis 2011 !!! de qui se moque-t-on ? est-ce pour remplir un accord vide ???
RépondreSupprimerla CFDT agite des peurs, puis les exploite ! et dit ensuite qu'elle a réussi un accord qui se révèle vide ! CQFD !
RépondreSupprimerCQFD : un nouveau syndicat ?
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