La mise en place des plans régionaux va impacter environ 150
salariés dans l’exercice de leurs métiers. Périmètre d’action, contenu du
travail, conditions de travail…sont concernés. Tout ceci a conduit l’employeur
à ouvrir des négociations avec les organisations syndicales. Ces nouveaux
métiers, ou nouvelles façons d’exercer les métiers nécessitent des ajustements
des accords d’entreprise en vigueur dans le groupe et des mesures transitoires.
Sur les aides à la mobilité volontaire, les conditions de travail, les
transports… et les rémunérations.
Nous détaillerons plus tard les mesures transitoires sur
lesquelles nous nous serons mis d’accord avec l’employeur.
Au sujet des rémunérations : notre principe est que
chaque salarié concerné par une modification de son métier puisse bénéficier d’une reconnaissance
salariale. Il ne s’agit pas là d’une faveur, ou d’un geste de l’employeur mais
une condition de l’acceptation par les salariés de changements de métiers…
Cette reconnaissance doit se traduire par un minimum de
l’équivalent de 2 échelons supplémentaires par salariés. Soit + 5 %. Ce
principe semble acquis. Certains salariés verront mécaniquement leurs
rémunérations augmenter au-delà de ces 2 échelons. Nous pensons aux salariés
qui sont actuellement en G4 avec peu d’échelons qui verront leur métier
positionné en G5. Il s’agit par exemple des CDS, des chargés de formations ou
de communication.
Nous avons demandé qu’assistantes de direction et comptables régionaux
bénéficient de cette même logique d’octroi de 2 échelons supplémentaires.
Nous
avons bon espoir d’être entendus, et
nous ne signerons rien si cette équité par métier n’est pas respectée.
Tant que les organisations syndicales et l’employeur ne se seront
pas mis définitivement d’accord (cela devrait se faire avant la fin de l’année
pour une application dès le début de 2016), il est difficile d’être plus précis
dans notre communication. (A ce propos, ceux qui diffusent des documents de
travail internes aux négociations jouent visiblement l’agitation plutôt que la
construction, ceci dit en passant…)
Pour résumé, la CFTC se bat donc pour que chacun des 150
salariés concernés ait au minimum 2 échelons en plus quel que soit son groupe,
et qu’il y ait une équité de revalorisation globale pour chaque métier.
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