Dans la lettre de la
CFTC de Juin 2015, la CFTC alertait en ces termes les administrateurs et futurs
administrateurs :
« La place des salariés d’une part, et le
tandem « salarié‐bénévole » d’autre part sont déstabilisés. Tout le monde va
devoir réinventer ce qui était pourtant reconnu comme le moteur de notre
association »
Nous observons
aujourd’hui de nombreux conflits parfois graves entre bénévoles et salariés,
quasiment tous liés à la mise en place du nouveau projet. Prise de pouvoir,
désinvestissement, propos désobligeants ou violents, etc…
Le projet associatif
donne légitimement toute leur place aux bénévoles. Il a décidé d’élargir la
responsabilité des bénévoles pour permettre le développement de nos actions.
Cependant, cette prise de responsabilité est parfois confondue avec prise de
pouvoirs et les textes votés n’apportent pas de réponse claire quant aux
possibilités de recadrage voire d’exclusion des bénévoles en particulier
lorsqu’ils sont élus.
En effet, quand nous
examinons les statuts, le règlement intérieur et le référentiel des EAT, nous
sommes surpris du manque d’outils pour accompagner les bénévoles lorsque
éclatent des conflits entre eux ou avec les salariés. Tout se passe comme si
notre association n’avait pas voulu voir/ envisager ce type de situations et la
conséquence est qu’elle manque de capacité / d’autorité pour faire stopper ces
situations par une procédure claire et transparente.
La fiche métier invite
le CDS référent d’EAT « à veiller au respect et à la transmission des repères
associatifs » mais quand le salarié repère des dysfonctionnements et que
ceux-ci sont le fait de bénévoles élus du conseil d’équipe, quelle est sa
capacité d’action ? L’association l’invite à alerter le niveau régional ce qui
le met en tension avec les bénévoles de l’équipe qu’il doit soutenir.
Nous ne pouvons nous
satisfaire de la saisine de commissions de médiations, de la simple gestion des
conflits ou de la mise en place de ligne téléphonique de consultation de
psychologues à distance ou de groupes d’échanges de pratiques. C’est «
structurellement » qu’il faut agir aussi. Bien évidemment, il existe une
majorité d’équipes où le dialogue salariés/bénévoles se passe normalement et
est source de richesses. Mais lorsque le conflit éclate, c’est le salarié qui
est menacé dans son travail et son équilibre personnel. Nous demandons à la
Délégation Générale et à la Présidence de se saisir très vite de ce problème.
bravo pour cette analyse ! c'est tout à fait cela !!!
RépondreSupprimerce n'est pas faute d'alerter sur la faiblesse des questions de cadrages de la nouvelle autorité des bénévoles... voilà le résultat ! monsieur le président, à vous de réagir !
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