mardi 23 octobre 2012

Notre travail en commission GPEC



Comme vous le savez, la commission GPEC s’est mise en place en janvier dernier après la signature d’un accord de méthode avec les organisations syndicales et l’employeur. Vous en avez eu quelques échos lors des caravanes des régions et dans la lettre aux salariés…. Vous avez bien compris que cette commission traite de l’évolution des métiers des salariés, nous sommes soucieux de vous dire où en est la commission à ce jour.
Quelques rappels : 
Le cadre de la démarche GPEC
 « La démarche GPEC, démarche de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences, s’inscrit dans le cadre de la politique sociale des petits frères des Pauvres, en ce sens qu’elle est une démarche de groupe, anticipative, et qui participe à la qualité de vie au travail. Elle vise à mieux définir les identités professionnelles, à anticiper et à accompagner par le biais de la formation, les évolutions professionnelles des salariés en adéquation avec les besoins de l’association. Dans cette perspective, la direction et les organisations syndicales décident de travailler ensemble sur les conséquences de la mise en place du projet associatif qui peuvent entraîner une modification : - des postures des salariés et les métiers –de l’organisation du travail en région et entre les différentes entités des petits frères des Pauvres. […] Les parties s’entendent sur la nécessité de définir un cadre de travail commun  […] afin de mieux prendre en compte les préoccupations des salariés et de les accompagner dans les changements. » (1)
Vous l’aurez compris, ce temps d’échanges et de travail entre représentants de la Direction des Ressources Humaines et représentants des salariés, partenaires sociaux, a pour objectif de rendre l’organisation plus flexible, d’anticiper les risques liés aux changements à venir.
Il s’agit bien d’une démarche globale, qui cherche à préciser, pour l’ensemble des salariés du groupe petits frères, les métiers et les fonctions de demain, ainsi que les compétences associées, nécessaires à la mise en œuvre du projet associatif. Entre autres.
La commission GPEC (2)
La commission a un rôle consultatif : elle donne des avis, fait des propositions, émet des réserves… les décisions seront prises avec les organisations syndicales.
La commission se réunit à Paris (1/2 ou 1 jour). La première rencontre a eu lieu en janvier 2012. Les suivantes en mars, avril, juin et août. Deux prochaines réunions sont prévues fin octobre et début décembre.
La commission se réunira jusqu’à l’élaboration et la clôture des négociations sur l’accord GPEC.
Ce que nous pouvons en dire après 10 mois de travail
Malgré une journée de formation sur la GPEC, les membres de la commission ont eu besoin des 3 premières séances de travail pour clarifier, comprendre et s’approprier :
·         la GPEC, l’accord de méthode pfP, ses contours, ses enjeux pour les acteurs salariés et le rôle de la commission
·         Un calendrier commun pour permettre un travail de qualité, les membres ayant besoin de temps pour intégrer, réfléchir et faire des propositions constructives en tenant compte des avancées constantes et parallèles du projet associatif
·         La mise en place d’un glossaire pour nous entendre sur un vocabulaire commun (joint)
Il est effectivement difficile de se projeter sur l’avenir alors que les contours de l’organisation de demain ne sont pas encore posés. C’est pour cela que les commissions suivantes ont été consacrées à la fois :
·         A des informations régulières sur les chantiers d’avancement du projet associatif ou sur des questions des membres : cartographie des emplois de l’UES, point d’avancement de la gouvernance, les repères votés, les caravanes des régions, les caravanes des équipes, la mission de préfiguration.
·         A la relecture des référentiels de compétences collectives liées à l’action territoriale (3). Ce sont les plus proches des deux programmes d’action « Accompagner en équipes » et « Développer et soutenir l’action en régions ». Et celles dont les effectifs sont les plus nombreux. D’où la nécessité actuelle de préciser les identités professionnelles.
La notion de compétences collectives est essentielle : il s’agit bien des compétences nécessaires à la région et non portée par un professionnel. Ce travail ne définit pas les métiers de demain.
Ce travail de relecture a permis de faire émerger des propositions, préconisations, tant sur les activités identifiées que sur les compétences associées. Des modifications sont apportées au fil du temps sur les référentiels de compétences et notamment d’affiner les compétences communes à chaque domaine d’action : ce tronc commun est de plus en plus important au fil des réunions.
Les prochaines commissions devront :
·         traiter les référentiels de compétences liées à l’action des équipes spécifiques « en situation de  précarité » et les référentiels métiers d’AGE.
·         avoir des informations sur Voisin’âge et le Kiosque
·         les questions des entretiens professionnels dont celui d’évaluation, des indicateurs de la qualité de vie au travail, de l’égalité professionnelle, de la mobilité.
·         Travailler sur les métiers, dès que les travaux du groupe de préfiguration auront déterminé les contours de notre organisation régionale future.
Vous l’aurez compris ce travail minutieux sur les compétences est sans cesse articulé à l’ensemble de l’avancement du projet associatif. Nous sommes conscients des enjeux pour chacun, entendons régulièrement les inconforts, les questions que ce mouvement suscite dont l’évolution des postures professionnelles. Vous pouvez par le biais des réunions d’expression des salariés demander à un des membres de la commission de venir vous rencontrer : Faites comme vos collègues toulousains, ne vous en privez pas !

Aurélie Debisschop et Corinne Bourhis
Membres de la commission désignées par la CFTC



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