lundi 15 juillet 2013

Les métiers CDS, quelles évolutions ?


Soyons francs, il n’est pas facile de présenter aux salariés ce que seront les prochains métiers CDS en soutien d’équipes d’action. De nombreuses zones d’incertitudes persistent. Mais nous pouvons voir se dessiner 4 métiers distincts. Deux pour l’accompagnement des personnes en situations de précarités, un pour l’accompagnement des personnes malades et en fin de vie, et un pour le soutien des équipes d’actions territoriales. Ce métier-là concerne une part importante des CDS, c’est pourquoi nous revenons souvent dans nos communications sur leur devenir. La commission GPEC avance sur ce référentiel métier dont le cœur sera de soutenir les équipes d’action territoriale.

Sur la question de la mobilité géographique, outre les obligations légales de l’employeur et des salariés qui ont été présentées, aucune simulation concrète n’a encore été faite : ce sera la tâche des futurs directeurs en région qui feront des hypothèses de redéploiement de leurs équipes en partant de l’existant pour tendre vers les repères déjà votés (EAT notamment).

Lors des réunions "droit d'expression des salariés", vous pouvez  solliciter un ou plusieurs membres de la commission GPEC pour répondre à vos questions sur l’évolution des métiers. Aurélie Debisshop, Fabienne Grimaud y participent au titre de la CFTC ainsi que  Corinne Bourhis au titre du CEC et membre de la CFTC.

Sur quoi nous sommes-nous plus particulièrement attentifs :

La vie personnelle et familiale des salariés doit être préservée. Pourquoi affirmer cela en préalable ?
Les modifications des périmètres d’action des CDS de soutien d’EAT et le nombre d’équipes à soutenir  nous interrogent.  La question des transports pendant la  journée de travail et le soir ne peut se réduire à l’application stricte de la loi. Des règles communes acceptables doivent être posées, mais elles doivent être aussi évaluées et éprouvées région par région. Nous étudions en ce moment les propositions de l’employeur.
Pour l'instant sur ce sujet particulier, nous ne voyons rien de très précis pour les salariés séniors. Là aussi nous faisons des propositions concrètes à l'employeurs.

L’intérêt des métiers de soutien doit être préservé.
Un CDS n’est pas là pour suppléer aux manques de temps des bénévoles ni pour ne régler que des conflits ou des dysfonctionnements. Il est là pour apporter des expertises liées à l’accompagnement. Ces expertises sont issues des compétences techniques acquises par la formation, mais aussi (voire surtout) par l’expérience de terrain, la connaissance des personnes âgées et la connaissance des possibilités et des limites de l’accompagnement. Cette richesse professionnelle pourrait être mise en danger si les CDS ne rencontraient que des responsables bénévoles, ou des partenaires. C’est aussi en étant immergés dans les activités et les accompagnements que les CDS seront et resteront pertinents. Jamais le terme de « coordinateur de développement social » n’a été d’une telle actualité. Nous devons donc trouver les moyens de sauvegarder cette richesse, tout en permettant le déploiement des nouveaux métiers CDS.


Pour la CFTC, la question de l’évolution des métiers n’est pas encore assez travaillée avec l’employeur. Elle pose aussi la question de l’articulation bénévole/salarié et la répartition des responsabilités ! (Dans des domaines aussi variés que le partenariat, la sécurité, la communication, le budget...) Où seront fixées ces responsabilités ? Dans le règlement intérieur ? Comment cerner les contours précis du métier CDS sans savoir clairement quelles seront les responsabilités des uns et des autres au quotidien ?

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