lundi 15 juillet 2013

un peu plus de confiance ?

À plusieurs reprises nous avons demandé des diagnostics partagés et croisés des modèles d'organisation et de développement dans le groupe (fraternités, Amis, nouvelles équipes…). Après nous avoir affirmé que le diagnostic de 2009 était partagé et suffisant, l’employeur a finalement accepté qu’un diagnostic  partagé par région soit conduit par les futurs directeurs en région.

Nous saluons cette évolution mais sommes vigilants à ce que ce diagnostic permette de poser des hypothèses d’organisation en respectant les contextes particuliers de chaque région tout en impliquant l’ensemble des acteurs de la région.
Cette étape doit permettre au plus grand nombre une appropriation des évolutions induites par le projet associatif et d’être en prise directe avec la réalité. Nous sommes extrêmement vigilants à ce que ce diagnostic soit réalisé dans un réel « agir collectif » et demandons à l’employeur des garanties pour qu’il respecte le résultat de ces diagnostics même si ces derniers révèlent des freins, des limites à une mise en œuvre rapide du projet associatif.
La confiance entre les différents acteurs de l’association doit être conforté voire restaurée, l’employeur doit écouter l’ensemble de ces derniers ! Ces problèmes de communication, de climat où règnent questions et parfois inquiétudes (et disons le parfois manipulations et instrumentalisations)  pourraient être dépassés si les salariés étaient plus souvent réunis. Nous avons plusieurs fois demandé une rencontre nationale des CDS…
 
Les cadrages nationaux, aussi légitimes qu'ils soient ne sont pas suffisants pour fondre et refondre le socle des métiers CDS. Quelque chose de l'ordre du "contrat moral et social" est à reposer  à nouveau avec et entre les CDS. Ce temps de séminaire ou d'assemblée doit être un moment national de travail et de convivialité. Bâtir la fraternité, c'est aussi s'assurer du pilier salarié.
 
L’employeur semble vouloir tout maitriser dans les nouveaux métiers avant de réunir les salariés. Là aussi, nous pensons qu’il serait utile  de les réunir pour échanger avec eux sur l’avenir de leur métiers et de l’association.

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