lundi 16 novembre 2015

Attentats à Paris

 

14 novembre 2015
 
 
La CFTC consternée
 
 
Suite aux attentats d'hier à Paris, la CFTC est consternée. Comment peut-on atteindre un tel niveau d'ignominie ?
 
Solidaire et compatissante à l'égard des victimes et de leurs familles, la CFTC pense que seule l'unité dans la fraternité permettra à la nation de surmonter ce drame et d'aller de l'avant.

lundi 9 novembre 2015

NAO, cette fois, c’est NON



La CFTC ne signera pas cette année d’accord avec l’employeur dans le cadre des NAO. Pourquoi ?

L’employeur propose une prime de 400 euros bruts pour les salariés des groupes G1 à G4 et de 250 euros pour les groupes de G5 à G9, et non pas une augmentation générale des salaires.
Le principe de la prime est pour nous lié soit à une reconnaissance de l’effort de l’ensemble du groupe, soit d’une seule personne pour un effort particulier à un moment donné. Une différence de prime par groupe n’a pas de sens pour nous… Pourquoi un salarié en G4-E7 par exemple aurait-il droit à une prime plus élevée qu’un salarié en G5 E1 ?
De plus et surtout, une prime ne doit pas être l’occasion de se dispenser d’une augmentation de la grille des rémunérations.
La CFTC souhaitait une augmentation de la grille des salaires, ce que refuse l’employeur !
Lors de ces NAO, l’employeur a évoqué des disparités trop importantes entre les salaires des pfP et les salaires d’employeurs équivalents dans le secteur. Si sur certains métiers très précis, cela peut être vrai,  l’employeur est dans l’incapacité de fournir des études comparatives sérieuses pour étayer ses propos pour l’ensemble des salaires. L’importance de la capitalisation des savoirs faire et de fidélité à des valeurs pour notre association devrait conduire l’employeur à annoncer clairement qu’il veut « garder » ses salariés longtemps.
Nous avons trop entendu l’employeur dire ici et là que les salariés ne devaient pas « rester dans le groupe pour de mauvaises raisons », sous entendant par-là que les salaires seraient un frein à la « mobilité » externe… Nous demandons à l’employeur de cesser d’utiliser ces propos. Le bilan social 2014 révèle  plutôt un inquiétant Turn Over et beaucoup de ruptures conventionnelles…
La CFTC peut entendre un discours de vérité : oui, près de 150 salariés vont voir leur rémunération augmenter d’au moins deux échelons dans les mois qui viennent. (Voir article « revalorisations ») Oui, l’employeur va créer plusieurs dizaines de postes dans le cadre du déploiement du projet dans semestres à venir. Et cela représente en effet une réelle et forte augmentation de la masse salariale. Cela, nous le comprenons, et nous le saluons. Peu d’associations dans notre société marquée par le chômage peuvent se permettre tout cela.
Mais mettre un coup d’arrêt à la progression des salaires pour tous, aujourd’hui, dans un contexte économique difficile, cela est mal venu et comporte des risques de démobilisation.

Que va-t-il se passer ?

Si aucune organisation syndicale ne signe d’accord NAO, comme cela se profile, l’employeur maintiendra une partie de la prime qu’il proposait à l’origine (350 euros et 200 euros) et quelques mesures annexes qu’il détaillera lui-même.
Notre absence de signature est un message qui pénalise peu les salariés et qui constitue un message à l’employeur. Nous refusons une politique des salaires non négociée et remise en cause selon nous de manière insidieuse.

Les revalorisations des rémunérations des salariés impactés par le projet.

La mise en place des plans régionaux va impacter environ 150 salariés dans l’exercice de leurs métiers. Périmètre d’action, contenu du travail, conditions de travail…sont concernés. Tout ceci a conduit l’employeur à ouvrir des négociations avec les organisations syndicales. Ces nouveaux métiers, ou nouvelles façons d’exercer les métiers nécessitent des ajustements des accords d’entreprise en vigueur dans le groupe et des mesures transitoires. Sur les aides à la mobilité volontaire, les conditions de travail, les transports… et les rémunérations.
Nous détaillerons plus tard les mesures transitoires sur lesquelles nous nous serons mis d’accord avec l’employeur.
Au sujet des rémunérations : notre principe est que chaque salarié concerné par une modification de son métier  puisse bénéficier d’une reconnaissance salariale. Il ne s’agit pas là d’une faveur, ou d’un geste de l’employeur mais une condition de l’acceptation par les salariés de changements de métiers…
Cette reconnaissance doit se traduire par un minimum de l’équivalent de 2 échelons supplémentaires par salariés. Soit + 5 %. Ce principe semble acquis. Certains salariés verront mécaniquement leurs rémunérations augmenter au-delà de ces 2 échelons. Nous pensons aux salariés qui sont actuellement en G4 avec peu d’échelons qui verront leur métier positionné en G5. Il s’agit par exemple des CDS, des chargés de formations ou de communication.
Nous avons demandé qu’assistantes de direction et comptables régionaux bénéficient de cette même logique d’octroi de 2 échelons supplémentaires. 
Nous avons bon espoir d’être entendus, et nous ne signerons rien si cette équité par métier n’est pas respectée.

Tant que les organisations syndicales et l’employeur ne se seront pas mis définitivement d’accord (cela devrait se faire avant la fin de l’année pour une application dès le début de 2016), il est difficile d’être plus précis dans notre communication. (A ce propos, ceux qui diffusent des documents de travail internes aux négociations jouent visiblement l’agitation plutôt que la construction, ceci dit en passant…)
Pour résumé, la CFTC se bat donc pour que chacun des 150 salariés concernés ait au minimum 2 échelons en plus quel que soit son groupe, et qu’il y ait une équité de revalorisation globale pour chaque métier. 

Les salariés des fonctions supports, les grands oubliés du projet ?

Deux grandes dates d’information et de consultation du CHSCT des pfP et du Comité d’entreprise sont programmées.
Les élus CFTC se prononceront (enfin) sur les plans régionaux le lundi 16 Novembre. A partir de là, le Conseil d’Administration pourra alors voter les moyens RH et financiers nécessaires aux régions pour lancer le plan de soutien et de développement annoncé depuis maintenant quelques années.
Puis, l’employeur nous proposera de nous prononcer sur la réorganisation des directions nationales ! Ce sera un moment important où les salariés de ces directions verront quelles sont les grandes orientations voulues et proposées par l’employeur pour adapter et renforcer les directions dans cette réorganisation générale de l’association. Ce vote du Comité d’Entreprise est programmé pour le 4 Décembre.
Nous avons déjà averti l’employeur qu’il était nécessaire de réserver des moyens importants pour les directions nationales dans l’enveloppe qu’il a prévue pour  le déploiement de son projet. 
Pourquoi ? Une partie des salariés des directions nationales sont déjà en surcharge de travail. Nous voyons des cadres au forfait travailler au-delà du raisonnable. Ce qui met souvent leurs collaborateurs « sous pression ».
La montée en puissance des régions (20 nouvelles équipes d’action par an sur plusieurs années ou plusieurs dizaines de salariés en plus dans les régions) vont mécaniquement augmenter les sollicitations des directions nationales. Les moyens doivent suivre. La période des adaptations des métiers en régions nécessitera plus de formations, plus de services informatiques, plus d’appuis administratifs et comptables, plus de soutien RH, plus d’expertises juridiques, plus de soutien des pôles ressources, etc… Ces moyens-là, nous souhaitons les voir apparaitre rapidement. La direction de la recherche de fonds et de la communication, le service succession et indirectement la Fondation vont être aussi particulièrement sollicitée car les moyens engagés dans les plans doivent être un jour ou l’autre compensés par des recettes supplémentaires pérennes. Et là aussi, des investissements sont nécessaires.
Bref, le chantier qui s’annonce pour les directions nationales est aussi important que celui qui s’est mis en œuvre pour les plans régionaux. Là aussi, il faudra parler revalorisation salariale.
La CFTC est pleinement mobilisée sur ces dossiers ! 

Radeau et Rivages, accord signé mais…


Le processus d’absorption des établissements « Rivages » et « Radeau » nécessitait de « mettre à niveau » les niveaux de rémunération et les droits divers des salariés de ces établissements et ceux de l’association dans son ensemble. Des gains et des pertes dans cette opération conduisent malgré tout à une amélioration de la situation individuelle des salariés. La CFTC engage donc sa signature pour que les salariés de ces établissements puissent bénéficier de ces avancées.
3 regrets cependant.
1-Nous pensons que la direction d’AGE a très clairement joué l’économie quant à ces revalorisations et améliorations individuelles : les chiffres présentés au CA lors du processus d’absorption  faisaient état de coûts d’acquisition bien supérieurs  à ce qu’ils seront finalement. Pourquoi un tel écart ? Alors que cette fusion aurait dû être uniquement vécue comme un moment de chance pour ces salariés, elle garde une pointe d’amertume pour certains. Dommage ! Mais encore rattrapable !
2-Une filière de travailleurs sociaux spécifique au Radeau est créée, alors que l’employeur travaille depuis plusieurs années à unifier les métiers dans le groupe. Nous pensons que ces travailleurs sociaux doivent être  classés dans la filière CDS équipe spécifique AVL. Nous ne renonçons pas à faire prévaloir cette unité. Et nous demandons à ce que ces salariés soient explicitement invités aux groupes de travail dans les domaines de l’accompagnement vers le Logement, et qu’ils bénéficient des formations et apports identiques aux CDS EAS AVL.

3- La division syndicale n’a malheureusement pas contribué à l’unité des postions dans les négociations. Contrairement à ce qui semble se dire ici et là, nous nous disons que les 3 organisations syndicales se sont fortement investies dans ce dossier de fusion. 


N’hésitez pas…

Rupture conventionnelle envisagée, difficultés en équipe ou avec son supérieur hiérarchique, le travail qui envahit la sphère privée… Une boule au ventre pour aller au travail…? Que faire ? Nous savons que la crainte d’agir, de faire valoir ses droits paralyse certains salariés…

Et pourtant, ne pas rester seul et faire appel à un collectif sérieux et discret peut aider. Il n’est pas nécessaire d’être syndiqué à la CFTC pour être défendue par elle…  
contactez-nous, en toute discrétion cftc.pfp@gmail.com