La signature de la
convention Malakoff Mederic en
l’absence de concertation, la grosse goutte qui fait déborder le vase…
Beaucoup d’entre vous ont
entendu parler de la convention passée par les petits frères des Pauvres
et une caisse de retraite complémentaire, Malakoff Mederic.
Que prévoit dans les détails
cette convention ?
Rien de moins que la
création de 40 nouvelles équipes d’action en région, (sans compter la création
de nombreuses équipes Voisin’âge) pour les années 2013 et 2014. Les
régions et lieux où doivent se créer les équipes sont nommées et planifiées.
L’association doit mettre
les moyens pour que ces équipes soient créées et en contre partie, cette
caisse de retraite versera 1,5 millions d’euros à l’association sur 3 ans.
Les équipes locales, les
Fraternités, les bénévoles, les cadres directeurs, CRDVA et cadres
intermédiaires, les représentants élus du CEC et délégués syndicaux des
salariés ont ils été consultés sur la faisabilité et la pertinence de ce
partenariat ainsi que sur l’impact sur le travail des salariés ? Non…
Les métiers, les
organisations des régions ne sont pas encore en place, mais l’employeur lance
un plan de développement très ambitieux.
Est-ce une défiance
vis-à-vis des acteurs locaux ?
Est-ce le développement
imposé qui devient aujourd’hui le levier au changement, coûte que coûte ?
Il sera nécessaire de
réussir ce partenariat et d’obtenir des résultats réels et tangibles sur le
terrain. Même si l’employeur s’en défend déjà, comment les obligations de
moyens ne deviendraient-elles pas sur le terrain pour les salariés (CDS et
Cadres) des obligations de résultats ?
Nous
souffrons tous de ces méthodes.
Plus largement, nous pensons
qu’une révision complète des méthodes de management du projet associatif est
urgente et nous demandons clairement à l’employeur :
· - De
communiquer rapidement des résultats des travaux du groupe de travail
de préfiguration nationale
· - à
ce que les moyens de soutien au développement des moyens nouveaux, concrets et
réalistes et non plus hypothétiques.
L’employeur prévoit une
série de CEC extraordinaires, sans annoncer l’ordre du jour aux élus : Le
CEC devrait donc siéger presque tous les 15 jours pour examiner une série de
projets qui risquent d’expédier une série de décisions avant la prochaine AG
Ce n'est
pas admissible.
ouais, et on nous bourre le mou sur le developpement sans en dire un mot en réunion nationale !!! quelle confiance
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